Projets photographiques
5 projets photographiques qui, à travers différentes visions, poétiques et thématiques, portent sur quelques questions indispensables à la survie de l'humanité : quels liens sommes-nous en train de nouer avec la terre sur laquelle nous vivons ? partageons-nous avec soin la planète avec d'autres
êtres vivants ? quelle trace laisserons-nous de notre passage ?
Un accroche-regard à partir duquel commencer un voyage vers une réflexion à plusieurs voix sur ce que nous allons laisser à notre planète, que ce soit matériel ou immatériel.
Les expos photos sont installées entre l'Arc d'Auguste et la
Cittadella dei Giovani (Via Garibaldi 7, Aoste)
VISITE LIBRE GRATUITE
(Horaires de la Cittadella du lundi au samedi de 9h à 18h)
#1 La Via Appia © Andrea Frazzetta
traces retrouvées
Sélection de photographies issues du projet The Appian Way d'Andrea Frazzetta, commandé par National Geographic, qui a contribué à la candidature de la Via Appia Antica à la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Via Appia_traces retrouvées veut nous accompagner à la découverte de la plus célèbre voie romaine encore existante et, selon les critères modernes, la première route jamais construite. Ce parcours, qui remonte au
312 av. J.-C., serpente hors de la Ville Éternelle et traverse les régions méridionales de l'Italie jusqu'à atteindre la ville portuaire de Brindisi, couvrant une distance de 360 milles (580 km).
L'Appia est la raison pour laquelle on dit « Tous les chemins mènent à Rome » et, en Italie, on l'appelle encore avec révérence Regina Viarum, « la Reine des routes ».
Son héritage a cependant été largement négligé et ses pierres enterrées sous des millénaires d'histoire.
Des siècles de croissance démographique et des périodes de développement incontrôlé ont laissé ce trésor archéologique et culturel entre des mains privées ou complètement abandonné.
Après une époque de déclin, un projet de restauration est actuellement en cours dans le but de restaurer le parcours et de sauver l'immense patrimoine archéologique disséminé le long de son tracé. Peut-être, l'espoir que les efforts de redynamisation raviveront la relation entre l’establishment italien et le territoire représente l'impact le plus notable de ce programme.
Bien qu’il s'agisse de territoires de grand intérêt paysager, ils sont aussi parmi les plus touchés par la crise économique et la criminalité italienne. Ils sont l'âme oubliée du pays et l'Appia est la ligne qui peut recoudre l'identité de ce territoire blessé.
Cet ancien axe routier, le premier conçu comme « voie publique », fut le prototype de l'ensemble du réseau routier romain et constitue encore aujourd'hui, avec ses 120 000 km de longueur, le cœur de la complexe viabilité du bassin méditerranéen.
Tout au long du tracé de la Via Appia Antica se trouvent de nombreux témoignages infrastructurels, archéologiques, architecturaux, funéraires et civils, qui représentent un patrimoine culturel d'une importance exceptionnelle, auquel le Ministère de la Culture consacre d'importants investissements pour des interventions de restauration et de valorisation.
En 1953, bien avant que le rêve de préserver cette voie romaine ne devienne réalité, l'écologiste et homme politique italien Antonio Cederna écrivait :
« Sur toute sa longueur, et sur une largeur d'un kilomètre et plus de part et d'autre, l'Appia était un monument unique à conserver religieusement intact pour son histoire et ses légendes, pour ses ruines et ses arbres, pour sa campagne et son paysage, pour sa beauté, sa solitude, son silence, sa lumière, ses levers et couchers de soleil... Elle devait être sauvegardée religieusement parce que, pendant des siècles, des hommes de talent du monde entier l'ont aimée, décrite, peinte, chantée, la transformant en une réalité fantastique, en un moment de l'esprit, en créant une œuvre d'art d'une œuvre d'art. »
ANDREA FRAZZETTA
Andrea Frazzetta (1977, Lecce, Italie) a grandi à Milan, où il a étudié l'art et l'architecture.
Une semaine après son diplôme, il suit une petite ONG dans la forêt amazonienne et réalise son premier reportage photographique. Depuis lors, il se consacre entièrement à la photographie, qui utilise comme un moyen pour explorer et raconter. Il commence à voyager et à produire plusieurs reportages en Afrique, en Amérique du Sud et dans la région méditerranéenne.
Photographe du National Geographic et contributeur du New York Times, il a travaillé comme photographe de commande, ainsi que sur des projets personnels dans plus de 80 pays à travers le monde.
Frazzetta expose dans de nombreuses expositions, tant personnelles que collectives. Son travail remporte plusieurs prix, dont le Prix Canon Jeunes Photographes, le Prix international de journalisme Luchetta, le Yann Geffroy Award, le PDN Photo Annual, l'American Photography, le PX3 (The Prix de la Photographie, Paris). Le reportage « The Life and Death Shift », réalisé pendant la première phase de la pandémie en Italie, comme histoire de couverture pour le New York Times Magazine, a reçu le « Prix international de journalisme d'Ischia 2020 », décerné par l'Ordre des journalistes italiens sous le haut patronage du Président de la République italienne. La première fois pour un travail photographique.
Andrea Frazzetta est un bénéficiaire du « National Geographic Society's Emergency Fund for Journalists ».
#2 Solo Pietre © Mattia Paladini
traces évidentes
Sélection de photographies issues du projet Solo Pietre de Mattia Paladini.
Paysages suspendus entre la montagne et l'espace anthropisé, caractérisés par une localisation temporelle indéfinie.
Attiré par le blanc glacial du Nord, les lieux aseptisés et les grands travaux d'ingénierie dans des zones difficilement accessibles, il voyage périodiquement à la recherche de nouveaux paysages à photographier, toujours soucieux de reporter les proportions réelles entre l'homme et l'espace environnant.
Solo Pietre est un travail constamment mis à jour, qui se poursuit depuis 2010, et par lequel le photographe mesure son évolution.
La Vallée d’Aoste, région 100% montagneuse située dans le nord de l'Italie, à la frontière avec la France et la Suisse, est encore aujourd'hui un important lieu de passage vers le cœur de l'Europe.
Paladini nous invite à observer, sans jugement critique, le paysage et tous les scénarios issus du mélange entre l’intervention humaine et naturelle.
Le territoire difficilement accessible a rendu les œuvres anthropiques très compliquées et spectaculaires, chaque morceau de terre et de roche devenant un possible pilier du développement moderne.
La nature abrite, avec tout son charme, des constructions indispensables à la vie et au nouveau rythme dicté par l'époque contemporaine.
MATTIA PALADINI
Né à Ivrea en 1988, il vit depuis toujours en Vallée d’Aoste, région alpine dont les montagnes et les atmosphères ont déterminé sa façon de concevoir la photographie, en ciblant son travail sur les sentiments humains par rapport au paysage naturel.
Sa recherche est centrée sur le paysage, conçu comme un lieu de rencontre entre la nature et l'architecture.
Intéressé par les arts visuels depuis son plus jeune âge, il a obtenu son diplôme en photographie au Cours de trois ans de l'Institut européen de Design en 2010.
En 2007, il inaugure à Argenta (FE) sa première exposition individuelle intitulée « :<< ». En 2010, il expose à Issogne (AO) l'exposition « DIVERSA » Paesaggi Valdostani. Toujours en 2010, il expose dans le cadre de l'exposition collective « Voci e Silenzi di Lomè » sur la Piazza Carignano à Turin, exposition organisée par Enzo Obiso, Cesar Mendoza et l'Institut Européen de Design de Turin. En 2016, il expose à Turin dans la double exposition personnelle intitulée « Bianco - Ingenuo » avec la photographe Sophie-Anne Herin, au PHOS Centro per la Fotografia e le Arti Visive. En 2018, il participe à l'exposition collective « Vernacular of Landscape » à la Usagy Gallery de New York, organisé par Subjectively Objective. En 2019, il participe à l'exposition « Orditure », fruit de la résidence d’artiste organisée par Laura Cantarella et Federica Barletta. En 2021, il participe à l'exposition collective « Families of Man » organisée par Walter Guadagnini et Elio Grazioli au MAR - Musée Archéologique Régional d'Aoste et expose dans l'exposition collective « Refocus Archivio visivo della pandemia » à la Triennale de Milan.
#3 Go West © Olivier Lovey
traces inquiétantes
Sélection de photographies issues du projet Go West d'Olivier Lovey sur les centrales à charbon les plus polluantes d'Europe.
L’amendement à la Loi Atomique de 2011 précise le calendrier de sortie du nucléaire allemand : huit sur les dix-sept centrales sont arrêtées définitivement en 2011, l’arrêt des neuf centrales restantes s’échelonne jusqu'à fin 2022.
Pour compenser la perte de production énergétique, l’Allemagne utilise ses usines à charbon. Il faut savoir qu’une centrale au charbon produit environ 1.000 g de CO2 / kWh là où une centrale nucléaire ne produit que 6 g de co2/kWh.
Avec la guerre en Ukraine et pour contrecarrer les embargos du gaz de Russie, elles ont encore été boostées.
Il semble que le monde ait toutes les peines du monde à faire face à la crise écologique.
L’Allemagne est clairement le plus gros pollueur d’Europe. La centrale de Neurath, composée de 7 unités, est la deuxième source de pollution d’Europe avec une émission de 32,2 mégatonnes de co2, en troisième position on retrouve la centrale de Niederaussem avec 25,9 mégatonnes et en cinquième position la centrale de Weisweiler avec 16,8 mégatonnes. Toutes se situent en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne.
Olivier Lovey s'est rendu, début 2022, pour les photographier. L'envie du photographe était de transformer poétiquement à l’aide du processus photographique cette horrible réalité. Il a ainsi documenté ces usines avec un procédé ancien nommé trichromie.
Cette rencontre entre cet ancien procédé et l’ultra-modernité de ces usines crée une sorte d’intemporalité.
La trichromie historiquement est une technique utilisée pour produire les premières images en couleur à partir de trois négatifs noir et blanc filtrés en rouge, vert et bleu. On crée ainsi l’image en couleur en superposant ces trois négatifs. Puisque les photos ne sont pas prises simultanément, chaque décalage du sujet, la fumée dans ce cas, crée des couleurs invraisemblables.
Ainsi les panaches de fumée de ces usines deviennent des sortes d’arcs-en-ciel. Un contraste intéressant naît entre images séduisantes, merveilleuses et cette réalité anxiogène. Mais ces couleurs criardes évoquent également la toxicité de ces fumées par leur couleurs acides.
OLIVIER LOVEY
Né en 1981 à Martigny, Olivier Lovey est diplômé de la formation supérieure en photographie de Vevey (2011). Son travail a été exposé, entre autres, au Prix Photoforum 2012, 2014, 2018 Selection/Auswahl à Bienne, au Prix Voies-off à Arles 2013, au 18ème Prix de jeunes talents vfg en photographie en 2014 ainsi qu’aux Boutographies de Montpellier où il reçoit le prix Réponses Photo. En 2018, il expose au festival Images de Vevey et est lauréat du premier prix des Swiss Photo Award dans la catégorie Fine Arts avec sa série « Miroirs aux alouettes ». En 2019, il expose entre autres au festival de photo graphie d’Athènes, au festival Gibellina Photoroad en Sicile ainsi qu’à la Ferme Asile en solo. En 2020, il est un des 31 lauréats du prix FeatureShoot Emerging Photography Awards et expose à New York. En 2021, il reçoit le grand prix de l’Enquête valaisanne 2 pour sa série « La danse des Balrogs ».
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#4 Paradise Discotheque © Antonio La Grotta
traces contemporaines
Des discothèques abandonnées, des milliers de mètres carrés de béton utilisés comme machines de divertissement, dispersées entre les provinces italiennes, naufrages au milieu des campagnes et des zones industrielles aux paysages hypnotiques.
Si vous regardez attentivement, vous aurez presque l'impression d'apercevoir, entre les escaliers en ruine, les colonnes romaines et les câbles suspendus aux plafonds, les ombres de la multitude de nomades du week-end qui traversèrent les temples de l'hédonisme italien.
Pendant des décennies, ces méga-discothèques aux architectures extraordinaires jouirent d'un prestige et d'une popularité internationale, elles étaient des points de référence pour la vie sociale nocturne de milliers de jeunes chaque week-end.
Et puis soudain, en quelques années, tout s'arrête : le nouveau millénaire jette une ombre sur les grandes discothèques italiennes dont la mémoire s'efface rapidement, engloutie par l'accélération frénétique du présent, laissant des traces contemporaines d'un passé oublié.
Antonio La Grotta raconte ce qui reste de ces mondes extraterrestres, imprégnés d'exotisme, d'esthétiques retentissantes, d'évasion de la réalité, situés dans des lieux improbables, entre champs, usines et périphériques. Santhià, Magliano Alpi, Cossato, Caraglio, Borgo San Dalmazzo, Tarsogno di Tornolo, Porto Viro, Romano Canavese.
Ce ne sont que quelques-uns des territoires qui, au fil des ans, abritèrent ces non-lieux d'exaltation et de plaisir.
On crée un circuit de divertissement de masse qui semble ne jamais finir, avec des célébrités qui se produisent chaque week-end devant des milliers de personnes dans des discothèques à couper le souffle, donnant l’idée que la province italienne n'est pas si différente des clubs de New York, Londres et Ibiza.
Pourtant, sous la surface apparemment éternelle et inébranlable, à l’arrivée du nouveau millénaire, le paradis se brise avec fracas, le désenchantement éclate à grande vitesse et les méga-discothèques disparaissent rapidement, presque avec honte, accompagnées de faits divers, de mythes et de légendes.
Ensuite, des infractions immobilières, des liens avec la criminalité et des manœuvres frauduleuses portent le coup de grâce, tandis qu'un nouveau monde est en train d'avancer, évoluer et s'hyperconnecter.
ANTONIO LA GROTTA
Antonio La Grotta (Turin, 1971) enseigne la photographie à l'Institut Européen de Design de Turin.
Depuis 2021, il est coordinateur des cours de Formation Continue IED Turin.
Photographe freelance, co-éditeur de 2008 à 2016 à la Galerie d'art contemporain Nopx et consultant en éditions à tirage limité.
Il a publié dans plusieurs magazines en Italie et à l'étranger, dont Internazionale, Dcasa La Repubblica, The Post, Der Spiegel, Form, Scapegoat, Slate, Carcy, Tsugi.
Il a exposé dans plusieurs espaces publics et privés en Italie.
En 2015, il a remporté la troisième place aux Sony World Photography Awards dans la catégorie Architecture.
Ses œuvres font partie de collections privées et publiques.
http://www.antoniolagrotta.eu/works/paradise-discotheque.html
#5 Chernobyl © Pierpaolo Mittica
traces invisibles
Les traces à Tchernobyl, et de Tchernobyl, sont multiples : visibles, raréfiées, involontaires, voulues, cachées, mais surtout invisibles.
Ce que l'on ne voit pas à Tchernobyl est plus dangereux que ce que l'on voit. Parce qu'à Tchernobyl, tout est contaminé et la radioactivité, vous ne la voyez pas, vous ne l'entendez pas, vous ne la sentez pas, mais elle est partout et continue de détruire et de tuer en silence.
Les victimes de Tchernobyl elles-mêmes sont devenues invisibles, le monde les a oubliées, pensant qu'elles appartiennent au passé.
Actuellement, neuf millions de personnes en Biélorussie, en Ukraine et dans l'ouest de la Russie continuent de vivre sur des terres où les niveaux de radioactivité sont très élevés, de manger de la nourriture et de boire de l'eau empoisonnées.
Ce sont des gens transparents et impalpables, comme des souvenirs, mais ils existent et sont obligés de survivre dans ces endroits contaminés et oubliés par tous.
Chernobyl_traces invisibles est le récit d'histoires cachées, un voyage entre les vies passées et présentes, entre les souvenirs et les traumatismes encore tangibles. Ce travail raconte un monde qui est en train de changer, qui est en train de disparaître ou qui a déjà disparu pour toujours. Grâce à ce récit en images, il est possible de ressentir sur la peau et de respirer une réalité dramatiquement proche, de vivre un instant figé dans le temps, de connaître et de reconnaître un lieu où la mémoire, avec la vie, a été effacée.
Les traces de Tchernobyl se dissipent, les radiations invisibles rendent tout le reste invisible : les gens, l’humanité, l'histoire, le temps.
Ce qui reste, ce sont les conséquences sur une population avec de plus en plus de victimes, presque une tentative visant à supprimer l'humanité.
Ce qui reste, c'est la nature qui est en train de récupérer par sa force tout ce qui reste, comme la ville fantôme de Pripyat, désormais submergée et rendue invisible à l'œil humain, ou les villages enfouis sous la végétation. Une nature qui pousse luxuriante, mutée et contre nature et qui ne s'arrêtera jamais.
Mais ce qui reste, à la fin, c'est surtout ce qu'on ne voit pas : la radioactivité, qui ne disparaîtra que dans deux cent mille ans.
La nature est toujours la première à payer le prix de l'impact de l'homme sur la planète Terre.
Mais elle est aussi la première à se lever et à réclamer ce qui lui a été enlevé.
PIERPAOLO MITTICA
Photographe et cinéaste primé et de renommée internationale, ses photos ont été exposées en Europe, aux États-Unis et en Chine et publiées par des journaux et magazines italiens et étrangers, notamment Espresso, Repubblica, Corriere della Sera, Days Japan International, Asahi Shinbum, The Telegraph, The Guardian, Sueddeutsche Zeitung, Der Spiegel, Die Zeit, Wired USA, Asian Geo, China Newsweek, National Geographic USA.
Il a remporté plus de 60 prix internationaux, dont 6 « Pictures of the Year International », 2 « Days Japan International Photojournalism Awards » et a également été finaliste aux « Eugene Smith Grant », « Alexia Foundation Grant », « Leica Oskar Barnack Awards », « World Report Awards », « Sony World Photography Awards ».
Il a réalisé trois documentaires : Living Toxic Ep 1 Russia (Auteur et cameraman) Sydonia 2014 ; Behind the Urals (Auteur et cameraman) Mondo in Cammino 2015 ; The Zone, road to Chernobyl (réalisateur, auteur, cameraman) Subwaylab, 2018, qui ont remporté des prix internationaux dont : International film festival Ekotop Film EnviroFilm 2015, Uranium Film Festival 2016, Vittorio Veneto FF, Life After Oil FF, Sélection officielle « Split film festival 2018 », Best Narrative Feature and Best feature documentary « Cinqueterre film fest 2018 ».
Ses documentaires et court métrage documentaires ont été diffusés par : Amazon Prime Video, Al Jazeera, Discovery Channel USA, RSI TV Suisse, TVN 24 (Pologne), Société Radio Canada (Canada), Slovakia 1 E 2 (Slovaquie), InsideOver, Internazionale.
Il a publié 15 livres collectifs ainsi que 7 livres personnels :
« Balcani, dalla Bosnia al Kosovo », (Interattiva, Italie 2000) avec une préface de Charles – Henri Favrod et introduction de Predrag Matvejevic.
« Chernobyl la herencia oculta », (Ellago Ediciones, Espagne 2006)
« Chernobyl the hidden legacy » (Trolley, Grande-Bretagne, 2007) avec une préface de Naomi Rosenblum et des textes de Rosalie Bertell et Wladimir Tchertkoff
« Cip non ha paura » (Centre de recherche en oncologie d'Aviano - CRAF, Spilimbergo, Italie 2010)
« Chernobyl 20 years after » (Kashiwa Shobo, Japon 2011) avec une préface de Naomi Rosenblum et des textes de Rosalie Bertell et Wladimir Tchertkoff
« Ashes/Ceneri » récits d'un photographe de presse (Commune de Pordenone 2014) avec une présentation de Luis Sepulveda et une introduction de Naomi Rosenblum, Charles-Henri Favrod, Angelo Bertani
« Tokai, A life in Chains », (torri del vento edizioni, Italie), 2022
https://www.pierpaolomittica.com/projects/chernobyl-stories/chernobyl-35-years-after/